Fédération Française de Psychiatrie
Psydoc-France

The evolution of opiates substitute in France

2nd National Drug Treatement Conference, London, 2004 

Cyberaddiction et Réalité virtuelle

Addictions sans drogues

Jeu pathologique

Conférence de consensus sevrage opiacés avril 1998

Page d'accueil

DESC Addictologie D.U. Stress, traumatisme et pathologie

 

Actualités

Bibliographie

Revues spécialisées

Cyberaddiction - Internet Addiction

Jeu pathologique

Dopage

Toxicomanies

Bases  de données

Comportements consommation

Psychopathologie

Drogues de synthèse

Produits psychoactifs

Alcool

Tabac

Cannabis

Cocaïne

Crack

opiacés

Médicaments

Ecstasy

Amphétamines

mbdb

ghb

2CB

LSD

Kétamine

Ice

Poppers

pcp

Plantes

Ayahuasca

Champignons

Datura

KhaT

Ma Huang

   Dr. Dan VELEA

 

Chimie Historique Propriétés Terminologie
Loi Consommation Diagnostic Paraclinique
Comorbidité Somatique Thérapeutique Sevrage

 

VOCABULAIRE

Il existe quelques termes à connaître, leur connaissance permettant une meilleure compréhension de la maladie alcoolique.

Alcoolisme
Le terme alcoolisme fût introduit par Magnus Huss en 1848, pour désigner l’ensemble des troubles engendrés par l’abus d’éthanol. Le concept de maladie alcoolique a été introduit par Jellineck vers 1939. Dans sa conception, l’alcoolisme correspond à tout usage de boisson contenant de l’alcool. Cette notion est dépassée de nos jours, du fait de la non-reconaissance des facteurs individuels impliqués dans la dépendance alcoolique. Pour Fouquet, en 1966, l’alcoolisme est défini comme la perte de liberté envers l’alcool. A partir des années ’70, les définitions prennent compte des troubles des comportements, des manifestations organiques et des complications médico-psycho-sociales de l’alcoolisation, donc on considère l’alcoolisme comme un état pathologique caractérisé par une alcoolodépendance et/ou une alcoolopathie.

Alcoolodépéndance : sujétion à la prise de boissons alcooliques et alcoolisées dont la suppression engendre un malaise physique et/ou des troubles physiques :
La dépendance physique serait un état d’adaptation pharmacologique ; ainsi, des troubles physiques intenses lorsque la consommation d’éthanol est suspendue. Ces troubles constituent le syndrome de sevrage.
La dépendance psychique serait caractérisée par le désir irrépressible de renouveler la prise d’éthanol.
Alcoolopathies : correspondent aux dommages secondaires à l’alcoolisation, aiguë ou chronique. Il existe plusieurs catégories d’alcoolopathies :
  1. Alcoolopathies neuropsychiatriques : par action directe de l’alcool, par carence vitaminique et nutritionnelle (principalement vitamine B1).
  2. Alcoolopathies hépato-digestives : au niveau du foie (stéatose alcoolique, hépatite alcoolique, cirrhose, cancer du foie), au niveau du pancréas (pancréatites aiguës et chroniques), œsophagites, gastrite ou malabsorption et maldigestion au niveau intestinal.
  3. Alcoolpathies ORL : cancers de svoies aéro-digestives supérieures.
  4. Alcoolopathies cardiovasculaires : cardiomyopathie, hypertension artérielle, coronaropathie et athérosclérose.
La tolérance est un état d’adaptation de l’organisme. La tolérance vis-à-vis de l’alcool est variable en fonction des caractéristiques personnelles (génétiques, constitutionnelles, métaboliques). Elle est dynamique – elle s’accroît parallèlement à l’augmentation régulière des doses, nécessaire pour que l’effet obtenu reste le même. Après un temps variable de tolérance élevée, apparaît une diminution, voire un effondrement de la tolérance. On peut considéré que l’alcoolo-tolérance, est la capacité constitutionnelle de l’organisme à supporter une certaine dose d’alcool sans qu’apparaissent des signes pathologiques, mais aussi la capacité de supporter une augmentation progressive de la quantité, sans retentissement somatique.

La consommation, elle peut-être non pathogène ou pathogène.
Consommation non pathogène, consommation modérée n’entraînant pas un risque d’évolution vers l’alcoolodépendance.
Consommation pathogène, consommation d’éthanol en quantité élevée qui risque d’induire soit une alcoolodépendance, soit des complications organiques liées à l’éthanol, soit les deux.

Appétence : tendance qui porte un être vivant à satisfaire ses besoins, envies, désirs de manière compulsive, échappant à tout contrôle.
Boissons alcooliques : boissons fermentées contenant naturellement de l’éthanol (vin, bière, cidre) ou boissons distillées (eau de vie, cognac, whisky).
Boissons alcoolisées : boissons ne contenant habituellement pas d’éthanol mais dans lesquelles de l’éthanol a été ajouté (café arrosé, thé, coka additionné de whisky et autres boissons de type premix).
Buveur excessif : consommateur de boissons contenant de l’éthanol qui, en raison de sa propre vulnérabilité ou de l’importance de la quantité d’éthanol consommée, s’expose à un risque accru. De plus en plus, cette expression est remplacée par consommateur à risque.