Fédération Française de Psychiatrie
Psydoc-France

The evolution of opiates substitute in France

2nd National Drug Treatement Conference, London, 2004 

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   Dr. Dan VELEA

                                                                                                                                

Comme le furent à la fin du XIXème siècle l’hystérie et les névroses, les dépendances, sous toutes leurs formes, sont devenues les maladies emblématiques de notre temps. Après la « drogue » et la « toxicomanie », l’addiction, entité discutée parmi les spécialistes, est en passe d’en devenir, sans consensus réel, une modalité descriptive, sinon explicative.

Les discours préventifs mettent en avant ce concept, dans le cadre de la lutte contre les ravages du tabac, de l’alcool, ou d’autres substances donnant lieu à abus, à usage nocif, ou à dépendance.

L’addictologie est d’ores et déjà une discipline médicale ( à travers le D.E.S.C. d’addictologie), et des formations spécifiques se sont mises en place en psychologie, mais aussi dans les cursus d’infirmiers, de travailleurs sociaux…

Peu de domaines sont toutefois aussi sensibles à l’impact des représentations sociales, et l’opacité même du concept d’addiction risque d’en faire une explication ultime, quant à des conduites de dépendances aussi répandues que diverses dans leurs implications, et toujours de mécanismes complexes.

Les addictions – malgré la banalité des formes de dépendance qu’elles regroupent - pourraient conserver tout le caractère mystérieux et stigmatisant des « drogues » ou des toxicomanies, et donc être traitées à la fois comme une faute, un vice, une faiblesse, une maladie…

Il est donc important de démontrer la pertinence de cette notion, comme d’en pointer les dangers et les limites.

La confrontation de différents angles d’abord du problème tend à rendre caduques les querelles d’écoles traditionnelles entre psychanalyse, biologie, cognitivisme, systémisme, et pousse à la construction de modèles intégrés. Mais elle fait ressortir des oppositions entre dépendance au sens physiologique et au sens psychopathologique, comme entre les approches quantitatives, de santé publique, et les abords cliniques, individuels.

Dans une optique multiaxiale et transdisciplinaire, cet ouvrage de référence utilise les éléments saillants des formes les moins discutées de « pathologies », pour tenter de dégager une vision globale des problématiques liées à la notion d’addiction.

 

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L'homo synthéticus est arrivé ! Une vie rythmée, scandée par des molécules synthétiques - pilule de l'amour, pilule de l'obéissance, pilule anti-sommeil, pilule du rajeunissement, hallucingènes.. Tel est déjà, et tel sera de plus en plus, notre quotidien. Michel Hautefeuille dévoile la face cachée du monde d'aujourd'hui, un monde étrange, souvent inquiétant, où l'on rend les enfants dociles, où l'on peut rester éveillé entre 24 et 60 heures d'affilée sans effets secondaires, et où l'on croise une multitude de molécules aux noms étranges, dont la kétamine (utilisée dans les raves), les flats liners (qui permetttent de faire des expériences de mort imminente) , ou encore le GHB, découvert par Henri Laborit, et qui, détourné de son usage médical, est devenu la "drogue du viol". Comment en sommes-nous arrivés là ? Quelles sont toutes ces drogues, leurs effets, bienfaits et dangers ? Que signifie cette évolution de la société ?

Michel Hautefeuille est psychiatre, praticien hospitalier au Centre Médical Marmottan / Hôpital Perray-Vaucluse. Il est également fondateur et ancien chef de service du Centre Imagine, dans le Val d'Oise, centre d'accueil et de prise en charge des toxicomanes (Hôpital Eaubonne-Montmorency). De 1989 à 1995, il a par ailleurs été membre de la Commission des psychotropes et des stupéfiants à l'Agence du médicament.

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Les drogues ont envahi l'espace du quotidien. Les médias qu'ils soient écrits, télévisées ou radio, les débats de société mêlant aspect sanitaire ou politique sur les soirées « rave » ou sur l’aspect nocif de l’utilisation des drogues, sont le reflet de l'interrogation permanente et collective qu'elles suscitent. Dans un monde de plus en plus exigeant ou l'intégration, la performance et l'adaptation semblent être les maîtres mots, les drogues de synthèse et les nouvelles molécules peuvent apparaître comme des réels moyens d’intégration et d’acceptation du quotidien. A une époque où les jeunes semblent souffrir d’un manque de communication et de difficulté relationnelle avec leurs aînés, ces drogues apparaissent souvent comme pouvant leur apporter ce qui leur manque : reconnaissance, identité, création d'empathie, éléments de socialisation, etc.

L’utilisation des substances psychoactives connaît actuellement un développement sans précédent. L’effet le plus recherché est la modification de l’état de conscience et/ou du comportement. Il est fort probable que ce type d’utilisation soit amené à se développer notamment parce qu’à une demande de plus en plus massive et précise correspond des possibilités techniques et des modes d’accès à de nouvelles molécules de plus en plus diversifiés.

Le terme de nouvelles drogues de synthèse est un terme générique qui permet de prendre en compte des molécules très utilisées ou en passe de l’être. Cependant, au lieu de parler de nouvelles drogues il serait plus précis de parler de drogues de synthèse d’usage nouveau. Cela permet d’inclure de « vieilles » molécules dont l’usage s’est récemment développé, comme l’Ecstasy par exemple, et des molécules plus récentes dont l’utilisation même si elle est actuellement confidentielle ne peut que se répandre. Les auteurs, praticiens dans le champ de la toxicomanie et des addictions à l’Hôpital Marmottan de Paris, soulignent cette dimension intéressante, et analysent des faits de la recherche scientifique – pharmaceutique et militaire – concernant ces nouvelles drogues de synthèse.

Le livre est structuré autour de la présentation de différentes substances psychoactives – les plus connues comme le LSD ou le MDMA (ecstasy) – mais aussi les nouveaux mélanges qui portent le nom d’ecstasy, le MTA (ou Mitsubishi Turbo, réputé létal), l’Ice et le Yabaa (dans la clase des méthamphétamines.

Les auteurs insistent sur les aspects évolutives de la toxicomanie et les savoirs de plus en plus élaborés des apprentis chimistes, savoirs consultables en direct sur Internet.

Pour finir, les auteurs dressent une liste d’approximativement 700 produits, avec la composition et les « street names » les plus courants.

 

Michel Hautefeuille est psychiatre, praticien hospitalier au Centre Médical Marmottan

Dan Velea est psychiatre, assistant des hôpitaux, Centre Médical Marmottan 

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Ce volume traite des soins infirmiers aux personnes atteintes de troubles de la conduite alimentaire, toxicomaniaques ou alcooliques. Contrairement aux apparences, il existe un lien entre ces différentes anomalies comportementales, au plan strictement clinique et psychiatrique d’une part, au plan neurobiologique d’autre part, les neuromédiateurs impliqués étant les mêmes ou presque dans ces différentes situations pathologiques dont on remarque par ailleurs qu’elles n’ont pas de frontière tranchée avec les situations psychologiques : un buveur excessif peut ne l’être que de façon occasionnelle, un fumeur reste généralement fidèle à sa drogue (à sa qualité de tabac) et ne montre aucune tendance habituelle à augmenter les doses. Bien qu’il soit dépendant, comme l’alcoolique ou le boulimique, le fumeur comme ces derniers ne s’expose pas à une escalade dangereuse comme c’est le cas pour le toxicomanes consommateurs d’opiacés, de cocaïne …, qui souvent augmente progressivement sa consommation de produit toxicomanogène afin d’obtenir un effet constant et tout aussi souvent change sa monoconsommation en une polyconsommation.

On remarquera enfin que parmi ces conduites addictives, deux ont une incidence sociale et médico-légale majeure : les toxicomanies sources de délinquance en raison du coût des produits consommés, et l’alcool du fait des troubles de la vigilance (risque d’accidents du trafic et de travail) et d’agressivité induite (conduites violentes).

Comme tous les volumes de la collection, les élèves en IFSI trouveront ici un texte conforme au programme de leurs études, bien documenté et illustré de cas concrets corrigés et situations cliniques tels qu’on les propose lors du DE.

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De nombreux ouvrages, scientifiques ou grand public, sont axés sur le champ des addictions, avec, souvent, une analyse trop critique des comportements de consommation ou les relations excessives aux situations diverses de la vie, analyse qui s’inscrit dans la superficialité et l’absence d’éléments importants, autant pour la compréhension, mais aussi pour la manière d’approche de ces nouvelles pathologies. 

L’ouvrage de Marc Valleur et Jean-Claude Matysiak démontre de manière brillante que « peu de registres des conduites humaines peuvent échapper à la possibilité de se transformer en processus morbide », constat issu d’une longue expérience de cliniciens, psychiatres spécialisés dans le domaine des conduites addictives. Les auteurs font la synthèse de leur expérience s’appuyant sur les meilleures références scientifiques, et soulignent des aspects rarement étudiés, comme l’insuffisance des théories qui tentent d’expliquer la souffrance des usagers par le simple lien toxique entre un sujet et un objet, ou la quasi absence de référence à la notion de plaisir et de gestion hédonique du quotidien. Dans leur ouvrage les deux spécialistes sont complètement opposés à l’image d’aliénation aux produits chimiques ou aux objets, en levant l’a priori classique selon lequel « toutes les addictions doivent être obligatoirement rangées parmi les maladies ».

Les auteurs passent en revue des concepts nouveaux, basés sur la notion de  « toxicomanie sans drogues » : jeu pathologique, l’amour et la co-dépendance, les accros du sexe, comme ceux des jeux vidéo ou sur Internet, analyse qui apporte des précision sur l’importance du « lien » et les éléments qui permettent de le définir comme pathologique, mais aussi la compréhension des phénomènes (in)directement liés aux addictions. Cette analyse du lien affectif permet d’humaniser l’image de ces accros, qui souvent, ont honte et n’osent pas faire appel aux centres de soins pour toxicomanes, du fait de représentations sociales dépassées, des mentalités qui restent encore sur le versant aliéniste et moralisateur devant tout ce qui est dépendance.

Le concept d’« addictions passionnelles » vient souligner la profondeur et le mystère de la relation amoureuse, « l’amok » de Zweig, et permet d’expliquer, au moins en partie, les incompréhensions qu’on peut avoir face à des relations pour le moins houleuses, inscrites souvent dans des conjugopathies, ou des relations passionnelles autodestructrices. Don Juan et Casanova nous renvoient aux multiples interrogations concernant les aspects qualitatifs de la relation amoureuse (physiques, émotionnelles, passionnelles) versus la satisfaction plutôt quantitative et sur les conduites de réassurances de certains de ces accros au sexe. 

On s’est rarement penché sur le sujet d’addiction au crime – non pas seulement au geste physique, mais aussi aux rituels, pulsions et décharges émotionnels qui accompagnent l’accomplissement de l’acte chez la plupart des criminels en série. Les motivations et les impulsions des classiques psychopathes tueurs en série, largement mis en scène dans les ouvrages spécialisés, mais surtout dans les productions littéraires et cinématographiques nord-américaines, ont toujours étaient entourées de mystère et d’une aura de fascination, face à ces « tueurs à l’état reptilien », dénoués d’affects. L’analyse et le lien affectif que les auteurs démontrent à travers le concept d’addiction sont des avancées sur la voie de la compréhension de ces personnages.

Largement médiatisés, les jeux vidéo connaissent aussi des accros – plus ou moins jeunes- qui agissent selon une recherche sans cesse de plaisir, et le plus souvent de refuge dans un univers virtuel. La population d’« hackers » et le sentiment de toute puissance et de plaisir extrême issu de la maîtrise du monde informatique est savamment analysée.

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  Dr. Dan VELEA