ÉPIDÉMIOLOGIE EN PSYCHIATRIE : répertoire des travaux francophones de 1989 à 1994



Troubles psychotiques



 

Etude du devenir des patients souffrant de schizophrénie ou de troubles délirants au CHS de Rennes

1992-1995, extension sur 10 ans prévue

 

A. BATT INSERM, Laboratoire de Santé Publique, Faculté de Médecine, 35043 RENNES CEDEX, Tél 99.33.68.29 - Fax 99.33.68.03

J. AQUIZERATE CHS, BP 226, 35011 RENNES CEDEX

T. ARESU, A. BADICHE, S. COREAU-GUILLER, F. EUDIER, A.M. HEMERY, A. JEGOU, A. JOUBREL, A. JULIA, J.A. LE FOLL, P. LE VAOU, J. MICHELIN, F. NICOLAS, J.F. PEUTILLOT, B. ROUILLE, R. SEBILLE, E. SHEPPARD CHS, BP 226, 35011 RENNES CEDEX

A. TREHONY ORS Bretagne, BP 1605, 35016 RENNES CEDEX, Tél 99.33.98.94

 

Objectifs

Il s'agit d'une recherche d'épidémiologie clinique : suivi d'une cohorte de patients schizophrènes ayant pour objectif d'analyser les profils évolutifs classiquement décrits en y intégrant la notion de Qualité de Vie, au vu des protocoles thérapeutiques actuels et des exigences de la sectorisation.

Méthodologie

L'étude a débuté le 1er janvier 1993. La population concernée est celle des patients sectorisés de 6 secteurs de psychiatrie (CHS de Rennes). Les patients sont âgés de 15 à 35 ans le jour de l'inclusion dans la cohorte pour un diagnostic de schizophrénie ou de troubles délirants (F20 à F29 de la CIM10). Le recueil de données porte sur les caractéristiques socio-démographiques, les données d'anamnèse, le diagnostic et la prise en charge concomitante. Deux échelles de mesure sont utilisées conjointement : la BPRS Overall (1974 traduction française Pichot et Overall) qui permet d'apprécier l'état psychique du patient le jour du remplissage du questionnaire et l'Echelle d'Aptitude Psycho-Sociale de Darcourt (EAPS) qui permet d'apprécier l'adaptation sociale du patient.

Résultats

17 praticiens ont inclus 220 patients entre le 01/01/93 et le 30/06/94. 2 patients sur 3 sont de sexe masculin. 87% des patients sont célibataires. Respectivement 44 et 41% des patients sont âgés de 20-24 ans et de 25-29 ans. Moins de 20% des patients ont entre 15 et 19 ans. Le premier contact avec la psychiatrie remonte fréquemment à 1 an ou plus ; ce premier contact s'est effectué à l'occasion d'un épisode aigu pour 78% des patients. La répartition des catégories diagnostiques à l'inclusion fait apparaÎtre 63,4% de schizophrénie (F20), 10,4% de troubles schizotypiques (F21), 3% de troubles délirants persistants (F22), 13,4% de troubles psychotiques aigÅs (F23) et 9,8% de troubles schizo-affectifs (F25). Une majorité de patients bénéficie à l'inclusion de prise en charge lourde (hospitalisation plein temps) ce qui pourrait représenter un biais d'inclusion. Une corrélation entre les catégories diagnostiques, l'intensité des symptômes codés d'après la BPRS et l'existence d'un handicap social repéré d'après l'EAPS apparaÎt chez les 100 premiers patients inclus. L'analyse longitudinale de la cohorte est en cours.

Mots-clefs

Schizophrénie - Epidémiologie clinique - Cohorte - Devenir du Patient - Prise en Charge - Qualité de Vie - Adaptation sociale - Handicap - Désavantage

Publications

BATT A et les psychiatres participant à la collecte de données. Psychosocial adaptation factors among patients with negative symptoms of schizophrenia : which correlation ? Quality of life and disabilities in mental disorders. Association Européenne de Psychiatrie, Vienne, 7-9 avril 1994.

BATT A, LE FOLL JA, AQUIZERATE J, ARESU T, BADICHE A, COREAUƒGUILLER S, EUDIER F, HEMERY AM, JEGOU A, JOUBREL A, JULIA A, LE VAOU P, MICHELIN J, NICOLAS F, PEUTILLOT JF, ROUILLE B, SEBILLE R, SHEPPARD E. Mise en place d'une recherche d'épidémiologie clinique dans un hôpital non-universitaire. Journée de la Fédération Française de Psychiatrie, Paris, 30 septembre 1994.

BATT A. Psychological adaptation factors of patients with negative symptoms of schizophrenia (soumis).

BATT A, LE FOLL JA. Setting up a clinical research study in a non university french hospital : historical background, methodology and first results (soumis).

 

Epidémiologie d'une population de patients traités aux neuroleptiques à action prolongée

1990-1992

M. BOUDEF Serv. Hospitalo-universitaire de Psychiatrie, Hôpital Psychiatrique Razi, 23000 ANNABA (Algérie), Tél 84.97.50

F. GHOULI même adresse

 

Objectifs

Description des caractéristiques cliniques et socio-démographiques des patients traités aux neuroleptiques à action prolongée. Identifier les critères diagnostiques pour la mise sous neuroleptiques à action prolongée et connaÎtre les posologies utilisées.

Méthodologie

Les patients suivis à l'hôpital psychiatrique ayant bénéficié de l'indication de mise sous neuroleptiques à action prolongée sont centralisés au niveau d'une consultation spécialement organisée pour eux.

Tous les patients admis dans cette consultation (1990) ont été évalués sur le plan diagnostic, thérapeutique et évolutif par le médecin consultant. Le recrutement a duré de 1990 à 1992 (2 ans).

Toutes les données recueillies ont été saisies sur une base de données (DBASE III Plus) et analysées à l'aide du logiciel (EPIINFO).

Résultats

Durant la période de l'étude, 200 patients ont été mis sous neuroleptiques à action prolongée dont 3/4 sont de sexe masculin. La majorité réside à Annaba. L'âge varie entre 14 et 68 ans (moyenne 31,1).

95% de l'échantillon répondent aux critères de la schizophrénie énumérés dans le DSM III-R. 52% répondent à la forme paranoãde.

Tous les patients ont été hospitalisés au moins une fois, avec une moyenne de 6 séjours par patient (nombre d'hospitalisations de 1 à 40).

Le traitement pour tous les patients est à base de palmitate de pipothiazine (Piportil L4) à raison de 50 à 150 mg par mois avec une moyenne de 85,63 mg/mois. 94% des patients sont considérés comme stabilisés sur la durée moyenne observée de 3 ans.

Mots-clefs

Schizophrénie - Neuroleptiques à Action prolongée - Algérie

 

Histoire et structure des familles de schizophrènes

1986-1990

P. BOVET DUPA, 18 av de Sévelin, 1004 LAUSANNE (Suisse), Tél (41-21) 626.13.26 - Fax (41ƒ21) 626.11.55

P. FORNI SMPV, 12 r du Valentin, 1400 YVERDON (Suisse), Tél (41-24) 21.98.01

 

Objectifs

Comparer des familles de schizophrènes et des familles témoins sur quelques aspects de l'histoire et de la structure transgénérationnelles (deuils précoces, transmission des prénoms, répétitions transgénérationnelles, taille des fratries, différences d'âge, etc).

Comparer la saisonnalité des naissances dans les fratries de schizophrènes et dans celles de témoins.

Méthodologie

Echantillonnage de 120 schizophrènes, 120 patients hospitalisés en psychiatrie pour une affection non psychotique, et 240 témoins de population générale (appariement par l'âge et le sexe). Recueil, pour ces 480 sujets, des renseignements d'état-civil (dates de naissance, mariage, divorce, décès ; lieu de naissance ; nom et prénoms), ainsi que pour leur famille sur 4 générations en ordre ascendant (fratrie ; parents et leur fratrie ; grands-parents et leur fratrie ; arrière-grands-parents). Analyse des différences entre familles de schizophrènes, familles d'autres patients psychiatriques, et familles témoins.

Résultats

Il n'y a presque pas de différences entre les familles de schizophrènes et les familles témoins en ce qui concerne les éléments (nombre de décès précoces ; taille des fratries ; structures d'âge ; etc). En revanche, il existe une nette différence dans la façon dont les décès d'enfants en bas âge sont "métabolisés" par ces familles, ce qui se traduit plus souvent, dans les familles de schizophrènes, par la réattribution à un enfant des prénoms d'un enfant décédé peu auparavant, sans donner en plus à l'enfant survivant une marque d'identité propre. Cette particularité se retrouve surtout dans le lignage maternel des schizophrènes femmes, et le lignage paternel des schizophrènes hommes. Nous l'interprétons en fonction d'une théorie épigénétique de la transmission de la schizophrénie.

 

Confirmation de la saisonnalité des naissances des schizophrènes (surreprésentation au cours des premiers mois de l'année). Pour ce qui est des fratries de schizophrènes, les résultats ne sont pas clairs, et soulèvent des questions méthodologiques.

Mots-clefs

Schizophrénie - Vulnérabilité - Génétique - Deuil - Structure familiale

Publications

BOVET P. "Fate" and the family history of schizophrenics. WPA, section of epidemiol. & commun. psychiat. Toronto, 31 mai - 2 juin 1989 (abstract).

BOVET P. Saisonnalité des naissances de schizophrènes : une hypothèse chronobiologique. Ve congrès de la Fédération Internationale d'Epidémiologie Psychiatrique. Montréal, 6-8 juin 1990 (abstract).

BOVET P. Pathologie du deuil dans la schizophrénie : une hypothèse étiopathogénique. Entrevues, 1990, 17, 3-18.

BOVET P. Epidémiologie et systémique. Neuro-Psy, 1991, 6, 131-135.

 

Complications obstetricales et schizophrénie

1986-1993

P. BOVET DUPA, 18 av de Sévelin, 1004 LAUSANNE (Suisse), Tél (41-21) 626.13.26

F. GENTA-GUNTHER DAMPS, CHUV, 1011 LAUSANNE (Suisse), Tél 314.40.51

P. HOHLFELD Service de Gynécologie et Obstétrique, CHUV, 1011 LAUSANNE (Suisse), Tél 314.11.11

 

Objectifs

Préciser la nature des relations entre complications obstétricales et développement ultérieur d'une schizophrénie.

Méthodologie

L'échantillon considéré est un sous-échantillon de celui utilisé dans l'enquête "Histoire et structure des familles de schizophrènes". Dans cet échantillon de base, ont été sélectionnés les enfants nés dans le Service d'obstétrique de l'hôpital universitaire de Lausanne. 42 schizophrènes, 40 de leurs frères et soeurs, et 174 enfants témoins ont été retenus. Les dossiers obstétricaux de ces enfants ont été dépouillés et codés à l'aveugle, et une liste de 44 complications a été établie, examinées une à une et regroupées également en différentes échelles. Les comparaisons ont été effectuées entre les schizophrènes et leurs frères et soeurs d'une part, les schizophrènes et les enfants témoins d'autre part.

Résultats

Deux complications sont significativement plus fréquentes chez les schizophrènes que dans les deux autres groupes : les circulaires du cordon ombilical (odd ratio 2.20) et les présentations atypiques (odd ratio 3.78). Une durée de travail > 24h est plus fréquente, mais sans atteindre le seuil de significativité. Aucune différence sur les échelles de complications de grossesse et complications d'accouchement. Différence significative sur l'échelle de risque d'asphyxie néonatale. Différents problèmes méthodologiques sont abordés (effets de sexe, de rang de naissance, de génération). La discussion des résultats porte sur le sens du lien de causalité entre complications obstétricales et schizophrénie.

Mots-clefs

Schizophrénie - Vulnérabilité - Complications périnatales - Etiologie

Publications

BOVET P. Obstetric complications and schizophrenia : Is asphyxia the main problem ? WPA, section of epidemiol. & commun. psychiat. Oslo, 14-16 juin 1991 (abstract).

BOVET P. Complications obstétricales et schizophrénie. Association des Epidémiologistes de langue française. Beaune, 4-5 décembre 1992 (abstract).

BOVET P. Questions de méthode. A propos d'une enquête épidémiologique. L'Information Psychiatrique, 1993, 69, 455-463.

BOVET P. Obstetric complications and schizophrenia : an alternative or a clue to genetic liability ? Conférence annuelle de l'Indian Psychiatric Association (ANCIPS). Madras (Inde), 8 janvier 1994 (abstract).

GUNTHER-GENTA F, BOVET P, HOHLFELD P. Obstetric complications and schizophrenia. A case-control study. British Journal of Psychiatry, 1994, 164, 165-170.

 

Vulnérabilité à la schizophrénie : accordage intersubjectif

1993 - en cours

 

P. BOVET DUPA, 18 av de Sévelin, 1004 LAUSANNE (Suisse), Tél (41-21) 626.13.26

J. PARNAS Department of Psychiatry, Hvidovre University Hospital, 2650 HVIDOVRE (Danemark), Tél 45.36.32.36.32

E. FIVAZ-DEPEURSINGE CEF, Hôpital de Cery, 1008 PRILLY (Suisse), Tél (41-21) 643.61.11

D. N. STERN Faculté de Psychologie, 1207 CAROUGE (Suisse)

F. FERRERO Hôpital de Cery, 1008 PRILLY (Suisse)

F. GRASSET même adresse

 

Objectifs

Fournir une base empirique à une conception théorique qui considère la vulnérabilité à la schizophrénie comme un trouble du "couplage structurel" entre soi et le monde, entravant le développement de l'intersubjectivité et des capacités perceptives, cognitivo-affectives et motrices. Un facteur génétique (particularités des capacités d'intégration intermodales ?) serait à la base de ces troubles.

Méthodologie

En cours d'élaboration. Il est prévu d'échantillonner des schizophrènes et leurs parents au 1er degré, ainsi que des sujets contrôles. Une série de mesures (expressions faciales ; attitudes corporelles ; troubles du cours de la pensée ; troubles du "sens commun") seront effectuées dans des situations d'interaction avec autrui. Par ailleurs, une étude en collaboration avec des psychologues développementalistes sera entreprise sur des "enfants à risque".

Résultats

Etude en cours.

Mots-clefs

Schizophrénie - Schizotypie - Vulnérabilité - Génétique - Intersubjectivité

Publications

PARNAS J, BOVET P. Autism in schizophrenia revisited. Comprehensive Psychiatry, 1991, 32, 7-21.

BOVET P, PARNAS J. Schizophrenic delusions : A phenomenological approach. Schizophrenia Bulletin, 1993, 19, 579-597.

PARNAS J, BOVET P. Negative/positive symptoms of schizophrenia : clinical and conceptual issues. Nordic Journal of Psychiatry, 1994, 48 Suppl. 31, 5-14.

 

Etat somatique et accès aux soins de patients schizophrènes en soins en secteur de psychiatrie générale

1993

 

F. CASADEBAIG INSERM U.302, 44 ch de Ronde, 78110 LE VESINET

A. PHILIPPE même adresse

Th. LECOMTE CREDES, 1 r Paul Cézanne, 75008 PARIS

MF. GAUSSET GFEP, Hôpital St-Jean-de-Dieu, 290 rte de Vienne, 69373 LYON CEDEX 08

N. QUEMADA CCOMS, 2 ter r d'Alésia, 75014 PARIS

JM. GUILLAUD-BATAILLE SIEM, CHS Le Vinatier, 69677 BRON CEDEX

JL. TERRA même adresse

 

Objectifs

Etudier les facteurs de risque (alcool, tabac), la santé physique et l'accès aux soins somatiques de patients schizophrènes pour mieux évaluer les causes de mortalité chez ces patients.

Méthodologie

L'étude concerne les patients schizophrènes (CIM10) de 18 à 65 ans dont l'état civil peut être retrouvé en France. Tous les patients correspondant à ces critères et vus consécutivement dans un secteur de psychiatrie générale pendant une période déterminée soit en hospitalier, soit en ambulatoire et qui acceptaient d'entrer dans la recherche, étaient concernés.

Le questionnaire a été construit pour avoir des résultats comparables à ceux obtenus dans l'enquête INSEE-CREDES 1991 sur la santé et la consommation de soins d'un échantillon représentatif de la population française.

Résultats

Les résultats montrent des facteurs de risque plus fréquents chez les patients, surtout les patients jeunes. Une certaine discordance apparaÎt entre un accès aux soins somatiques plus important pour les patients que pour la population générale, aussi bien pour les hospitalisations pour motif somatique que pour les consultations médicales et un nombre important de pathologies qui sont sous-représentées. Le cancer a une prévalence semblable chez les patients et en population générale. Le SIDA, l'épilepsie et le diabète sont surreprésentés chez les patients.

Mots-clefs

Schizophrénie - Morbidité somatique - Risques spécifiques

Publications

A paraître.

 

Les victimisations sexuelles des femmes atteintes de schizophrénie et de trouble bipolaire

1990-1991

J.M. DARVES-BORNOZ Clinique Psychiatrique Universitaire, CHU de Tours, 37044 TOURS CEDEX, Tél 47.47.37.28

Th. LEMPERIERE Service de Psychiatrie, Hôpital Louis Mourier, 178 r Renouillers, 92700 COLOMBES

A. DEGIOVANNI Clinique Psychiatrique Universitaire, CHU de Tours, 37044 TOURS CEDEX, Tél 47.47.37.28

Ph. GAILLARD même adresse

 

Objectifs

Déterminer la prévalence des abus sexuels dans l'enfance et des viols à l'âge adulte chez les femmes schizophrènes et bipolaires. Déterminer certaines conséquences psychopathologiques de ces traumatismes.

Méthodologie

Enquête systématique dans 12 services de psychiatrie de la région parisienne et de Tours. Entretiens semi-structurés avec 64 femmes schizophrènes et 26 femmes bipolaires (diagnostic DSM III R, 18-45 ans, patientes hospitalisées ou de consultation).

Résultats

Prévalence des abus sexuels dans l'enfance ou l'adolescence avec contact corporel : 36% chez les schizophrènes et 28% chez les bipolaires. Prévalence sur la vie du viol : 23% dans les 2 groupes cliniques. Chez les schizophrènes, l'abus sexuel dans l'enfance est associé aux addictions, aux tentatives de suicide et à des hospitalisations précoces, et le viol est associé aux addictions et à une plus grande chronicité de leur maladie.

Mots-clefs

Abus sexuel - Viol - Schizophrénie - Trouble bipolaire

Publications

DARVES-BORNOZ JM, LEMPERIERE Th, DEGIOVANNI A, GAILLARD Ph. Sexual victimization in women with schizophrenia and bipolar disorder. Social Psychiatry and psychiatric Epidemiology, 1994, (à paraÎtre).

 

Co-morbidité entre troubles psychologiques et conduites addictives au sein d'une population parisienne intra et extra-hospitalière : aspects épidémiologiques

1993

F. ELDIN de PECOULAS SM 23, CH Sainte-Anne, 1 r Cabanis, 75014 PARIS, Tél 45.65.80.96

F. PELLION même adresse

C. ILIE " "

M.E. GUILLAUME " "

Y. ABOURACHID " "

F. GOROG " "

O. BOUVET SHU, CH Sainte-Anne

 

Objectifs

Etude de l'importance co-morbide de l'association entre trouble psychotique et abus de substance dans la population d'un secteur parisien.

Appréciation de la valeur pronostique de cette association.

Recherche d'associations préférentielles entre différents troubles psychotiques et différents abus de substance.

Méthodologie

Inclusion de tous les patients vus au moins une fois en consultation et/ou hospitalisés au 1er semestre 93.

Construction d'un questionnaire individuel prenant en compte variables quantitatives et qualitatives, et fondé sur les critères DSM III de 6 troubles psychotiques, de l'abus de substance et de dépendance.

Recueil des réponses au questionnaire auprès des médecins traitants.

Elimination des questionnaires incomplets.

Traitement statistique de l'échantillon sur la base de tests de X2, de comparaison de moyennes et d'analyse factorielle.

Résultats

501 patients inclus.

33% présentant ou ayant présenté une conduite addictive.

78% présentant des troubles de la série psychotique.

Association co-morbide très significative entre trouble psychotique et abus de substance.

Les éléments pronostics envisagés et les facteurs de gravité retenus laissent apparaÎtre un risque cumulatif très élevé de l'association co-morbide envisagée.

Associations significatives entre le diagnostic de trouble paranoãaque et l'abus isolé d'alcool. Le diagnostic de schizophrénie et les abus de cannabis, d'opiacés et de tranquillisants.

Mots-clefs

Abus de Substance - Troubles psychotiques - Co-morbidité

Publications

Résultats préliminaires présentés au Congrès de Hambourg, KomorbiditÑt, 8-10 septembre 1993. Publication en cours.

 

Antecédents infantiles d'un groupe de patients schizophrènes hospitalisés pour la première fois à l'âge adulte

1989-1994

F. FERRERO Clinique Psychiatrique Universitaire, 1008 PRILLY LAUSANNE (Suisse), Tél (41ƒ21) 643.63.02

S. FAVRE IUPG Secteur Jonction, Serv. de Psychiatrie II (Pr A. Haynal), Clinique Psychiatrique Universitaire, 1225 CHENE-BOURG GENEVE (Suisse), Tél (41-22) 305.41.11

I. ZABALA même adresse

 

Objectifs

Recherche de la fréquence des antécédents infantiles dans un groupe de patients schizophrènes hospitalisés pour la 1ère fois à l'âge adulte.

Méthodologie

Le groupe de patients provient de la recherche prospective sur la schizophrénie menée à Genève depuis 1985.

Analyse des dossiers, entretiens avec les patients et les parents.

Résultats

Sur les 67 patients de la cohorte, 46 (26 hommes et 18 femmes) vivaient à Genève à l'époque de leur scolarité. 24 d'entre eux (52%) ont été suivis : 20 hommes sur 26 (76,9%) et 4 femmes sur 20 (20%).

Mots-clefs

Schizophrénie - Antécédents infantiles - Etude rétrospective

Publications

FERRERO F. Le concept de schizophrénie : contribution au développement de la méthodologie en psychopathologie. Genève, Editions Médecine et Hygiène, 1990.

FERRERO F, FAVRE S, ZABALA I. Antécédents infantiles d'un groupe de 67 patients schizophrènes hospitalisés pour la 1ère fois à l'âge adulte. Résumé, 1er congrès de la Société Suisse d'Epidémiologie Psychiatrique, Lausanne, 1994.

 

Etude prospective sur 5 ans d'un groupe de 67 patients schizophrènes hospitalisés pour la 1ère fois

1989-1994

 

F. FERRERO Clinique Psychiatrique Universitaire, 1008 PRILLY LAUSANNE (Suisse), Tél (41ƒ21) 643.63.02

S. BINYET IUPG Secteur Jonction, Serv. de Psychiatrie II (Pr A. Haynal), Clinique Psychiatrique Universitaire, 1225 CHENE-BOURG GENEVE (Suisse), Tél (41-22) 305.41.11

S. FAVRE même adresse

M. HAURY " "

Ch. GONZALEZ " "

Ph. HUGUELET " "

I. ZABALA " "

N. de SAUSSURE " "

 

Objectifs

Evaluer le devenir d'un groupe de patients schizophrènes à partir de leur première hospitalisation : étude prospective et rétrospective (recherche des antécédents infantiles).

Recherche d'éventuels facteurs de risques et facteurs protecteurs, en particulier l'émotion exprimée.

Méthodologie

Développement du travail inauguré en 1985 avec L. Szigethy et L. Barrelet (cf recueil 1985-1989). Inclusion de toutes les premières admissions dont le diagnostic de schizophrénie au PSE-CATEGO a été confirmé. Evaluation de l'adaptation sociale avec le DAS II (OMS, 1988) et de l'émotion exprimée par la famille au moyen du CFI parmi d'autres instruments d'évaluation.

Résultats

Concernant l'émotion exprimée : 38 patients sur les 67 continuent d'être suivis après 4 ans : l'évolution globale est très favorable pour 21%, mauvaise pour 25%. 79% rechutent au moins une fois : 46% la 1ère année, 37% la 2ème, 23% la 3ème et 14% la 4ème. L'émotion exprimée se révèle stable, et comme un prédicteur statistiquement significatif des rechutes à 2 et 3 ans : rechutes à 3 ans 45% de high, versus 9% de low. L'EE est également un prédicteur valide de la durée de présence des symptômes entre la 1ère et la 3ème année. Parmi les autres variables prédictives de la durée des symptômes et de l'adaptation psychosociale : le sexe, le type de ménage, l'existence d'une personnalité prémorbide.

Mots-clefs

Schizophrénie - Etude prospective - Emotion exprimée - Facteurs de Risque - Facteurs protecteurs - Mortalité

Publications

BARRELET L, FERRERO F, SZIGETHY E, GIDDEY C, PELIZZER G. Expressed Emotion and First-Admission Schizophrenia : Nine-Month Follow-up in a French Cultural Environment. Br J. of Psychiatry, 1990, 156, 357-362.

GONZALEZ Ch, SZIGETHY L, FERRERO F. Aux frontières de la clinique et de la recherche. Soins en Psychiatrie, 1991, 125, 38-40.

FAVRE S, SZIGETHY L, FERRERO F. First Admission Schizophrenic Patients : a two Year Follow-up. Schizophrenia and Affective Psychoses. Nosology in contemporary Psychiatry. Ferrero F, Haynal A, Sartorius N (eds), John Libbey, Roma, London, New-York, 1992.

HAURI M, ZABALA I, FAVRE S, GONZALEZ Ch, HUGUELET Ph, FERRERO F. L'Emotion exprimée : passé, présent, futur. Acta Psychiatrica Belgica, 1992, 92, 197-208.

ZABALA I, FERRERO F, FAVRE S, GONZALEZ Ch, BINYET S. Schizophrénie et famille : l'émotion exprimée. Annales Médico-Psychologiques (sous presse).

 

Etude des formes familiales et sporadiques de schizophrénie à l'Ile de la Réunion

1989-1995

M. LEBOYER Hôpital Pitié-Salpétrière, 47-83 bd de l'Hôpital, 75651 PARIS CEDEX 13

M. JAY CHS Saint-Paul, 97460 LA REUNION

J. FEINGOLD INSERM U.155, Université Paris VII, Tour 16 3me étage, 2 pl Jussieu, 75251 PARIS CEDEX 05, Tél 44.27.50.51

Ph. GORWOOD même adresse

M. GUILLOUD-BATAILLE " "

 

Objectifs

Identifier dans un secteur géographique de l'Ile de La Réunion l'ensemble des patients schizophrènes qui sont classés en formes familiales et sporadiques. Les patients font l'objet d'étude clinique, de génétique épidémiologique et de biologie moléculaire.

Méthodologie

Identifier l'ensemble des cas de schizophrénie d'un secteur de l'Ile de La Réunion (666 cas). 92% d'entre eux ont été interviewés avec la SADS-LA (Schedule for the Affective Disorders and Schizophrenia - lifetime version). Lorsque 2 cas de schizophrénie étaient identifiés dans la même famille, tous les membres de la famille étaient alors interviewés et prélevés afin de constituer une banque d'ADN.

Résultats

Sur le plan clinique, nous avons montré l'absence de ressemblance intrafamiliale de schizophrénie et la ressemblance de l'âge de début de la schizophrénie à l'intérieur de la fratrie (Leboyer et al, 1990, 1992). Nous avons montré l'absence de différence entre homme et femme pour l'âge de début des formes familiales de schizophrénie à la différence des formes sporadiques (Leboyer et al, 1992, 1994).

Sur le plan de la génétique épidémiologique, nous avons montré que le mode de transmission de la schizophrénie était compatible avec un mode de transmission pseudoautosomique (Gorwood et al 1993), confirmé par liaison génétique (d'Amato et al 1993).

Nous avons montré l'absence de liaison génétique avec les marqueurs du système HLA (Campion et al 1992), les marqueurs du chromosome 5 (Campion et al 1992) et les récepteurs dopaminergiques (Sabate et al 1994).

Mots-clefs

Schizophrénie - Formes cliniques - Age de Début - Gènes candidats

Publications

LEBOYER M, JAY M, d'AMATO T et al. Subtyping familial schizophrenia : Reliability, concordance and stability. Psychiatry Research, 1990, 34, 77-88.

LEBOYER M, FILTEAU MJ, JAY M et al. Clinical subtypes and age at onset in schizophrenic siblings. Psychiatry Research, 1992, 41, 107-114.

CAMPION D, LEBOYER M, HILLAIRE D et al. Relationship of HLA to schizophrenia not supported in multiplex families. Psychiatry Research, 1992, 41, 114-121.

GORWOOD P, LEBOYER M, d'AMATO T et al. Evidence for a pseudo-autosomal locus for schizophrenia : a replication study using phenotype analysis. British Journal of Psychiatry, 1992, 161, 55ƒ58.

CAMPION D, d'AMATO T, LAKLOU H et al. No linkage of chromosome 5q11-q13 markers to schizophrenia in 28 families. Psychiatry Research, 1992, 44, 171-179.

d'AMATO T, CAMPION D, GORWOOD P et al. Evidence for a pseudo-autosomal locus for schizophrenia II : Replication of a non-random segregation of alleles at the DXYS14 locus. British Journal of Psychiatry, 1992, 161, 59-62.

LEBOYER M, FILTEAU MJ, JAY M et al. No gender effect on age at onset in familial schizophrenia ? American Journal of Psychiatry (letter to the editor), 1992, 149, 10, 1409.

LEBOYER M, GORWOOD P, CAMPION D. Facteurs génétiques et schizophrénie. Encyclopédie Médico-chirurgicale, 1993, 37-290-A-10

 

Etude d'association entre les polymorphismes du gène de la tyrosine hydroxylase et la maladie maniaco-dépressive

1990-1995

M. LEBOYER Hôpital Pitié-Salpétrière, 47-83 bd de l'Hôpital, 75651 PARIS CEDEX 13

F. BELLIVIER Service du Pr Allilaire, Hôpital de la Salpétrière, 47 bd de l'Hôpital, 75651 PARIS CEDEX 13, Tél 42.16.17.13

B. BARBE même adresse

J. FEINGOLD Laboratoire INSERM U.155, Université Paris VII, Tour 16 3me étage, 2 pl Jussieu, 75251 PARIS CEDEX 05, Tél 44.27.50.51

J. MALLET Laboratoire CNRS LGN, CNRS, 91190 GIF S/YVETTE

R. MELLONI même adresse

D. SAMOLYK " "

Objectifs

Rechercher une association entre le gène de la tyrosine hydroxylase et la maladie maniaco-dépressive.

Méthodologie

Les patients maniaco-dépressifs et témoins (200) dans chaque groupe sont caractérisés cliniquement au moyen d'interviews diagnostiques standardisés. La constitution d'une banque d'ADN permet d'étudier le gène candidat retenu.

Résultats

En 1990, nous avons montré l'existence d'une association entre le gène de la TH et 50 malades maniaco-dépressifs. Nous tentons actuellement de répliquer ce résultat sur une nouvelle population (Leboyer et al, 1990).

Mots-clefs

Maladie maniaco-dépressive - Etude d'Association - Tyrosine Hydroxylase

Publications

LEBOYER M, MALAFOSSE A, BOULARAN S et al. A tyrosine hydroxylase polymorphism reveals an association with manic-depressive illness. Lancet, 19 mai 1990.

MALAFOSSE A, LEBOYER M, d'AMATO T et al. Manic-depressive illness: evidence for linkage heterogeneity and linkage disequilibrium with tyrosine hydroxylase. Nature Genetics (re-soumis).

MALAFOSSE A, LEBOYER M, LAKLOU H et al. Implication of tryptophan hydroxylase gene in genetic susceptibility of manic depressive illness is not supported by association and linkage studies in french samples. Soumis à American Journal of Psychiatry.

 

Evolution au long cours et vieillissement des schizophrènes

1990

D. LEGER Secteur 3 de Psychiatrie Adulte, CH de Niort, 79021 NIORT CEDEX, Tél 49.32.79.79

J.M. LEGER Service Hospitalo-Universitaire, Rue du Dr Marcland, 87025 LIMOGES CEDEX, Tél 55.43.10.10

 

Objectifs

Peut-on isoler ou non la problèmatique du vieillissement (défini par l'OMS comme l'accession à un âge supérieur à 60 ans) en une étape spécifique capable de modifier les nuances séméiologiques et d'adaptation sociale, de la problèmatique plus générale de l'évolution temporelle de troubles schizophréniques reconnus déjà depuis longtemps ?

Méthodologie

Etude catamnestique rétrospective de 99 schizophrènes, type DSM III, ayant tous plus de 60 ans et au moins 20 ans d'évolution de la maladie suivis dans 3 secteurs de psychiatrie de la Haute-Vienne.

Analyse de l'impact de l'âge et de la durée d'évolution de la maladie sur : 1¯ le statut hospitalier (fréquence, motif, durée d'hospitalisation cumulée), 2¯ le statut clinique (évolution des sous types diagnostics, analyse quantitative à la BPRS), 3¯ statut résidentiel, 4¯ le statut thérapeutique (pourcentage catamnestique de temps passé sous neuroleptique, stabilité du traitement) au moyen de 2 types d'étude menée conjointement, l'une longitudinale intéressant toute la catamnèse afin de : 1¯ caractériser la population, 2¯ appréhender l'évolution temporelle des différents statuts : l'autre transversale abordant l'impact du vieillissement à partir du seuil de 60 ans.

Logiciel utilisé : EPI INFO version 2.1.

Résultats

3 groupes de variables ont été isolés : 1¯ celles indépendantes de la longueur de la maladie et du vieillissement qui sont statut matrimonial, modalités cliniques évolutives (oscillantes ou continues). 2¯ celles dont les modifications ont commencé au cours de l'évolution de la maladie et continué à la vieillesse, ce sont le statut résidentiel, le statut clinique avec augmentation en fréquence des schizophrénies résiduelles, baisse parallèle de l'intensité de la symptomatologie psychotique à la BPRS mais de façon inhomogène avec maintien des "signifiés fondamentaux" de la schizophrénie, c'est-à-dire des items maniérisme, trouble du cours et du contenu de la pensée, émoussement affectif. 3¯ modifications uniquement imputables au vieillissement. Ce sont : les variables hospitalières avec baisse de la fréquence des hospitalisations indépendamment de la trajectoire hospitalière antérieure, modification des motifs d'hospitalisation avec recul de ceux mettant en avant, dangerosité et symptomatologie au profit de motifs plus sociaux. Les variables thérapeutiques avec augmentation de la stabilité de la prescription avec la vieillesse.

Mots-clefs

Schizophrénie - Evolution - Vieillissement

Publications

LEGER D. Evolution au long cours et vieillissement des schizophrénies. Mémoire de CES de psychiatrie, Limoges, 1990, 410 p.

LEGER JM. Influence du vieillissement sur les schizophrénies. Annales Médico-Psychologiques, 1992, 150, 9, 633-658.

 

Approchce épidémiologique des psychoses à travers l'Est Algérien

1990

Y. MERDJI Clinique de Psychiatrie et de Psychologie Médicale, CHU de Constantine, 25000 CONSTANTINE (Algérie)

Objectifs

Définir le profil épidémiologique général des Psychotiques hospitalisés en donnant un aperçu sur leur distribution quantitative, en fonction de critères diagnostiques, anamnestiques, cliniques, psycho-sociaux, ...

Apprécier, si possible, les possibilités évolutives, observées à court et à moyen terme.

Rechercher s'il existe des critères discriminants pouvant préjuger du devenir clinique des sujets.

Juger si certains paramètres sont suffisamment fiables pour apprécier l'adaptation psycho-sociale.

Méthodologie

Enquête épidémiologique descriptive, à la fois rétrospective et prospective, portant sur les psychotiques (DSM III-R), adultes des 2 sexes, hospitalisés entre le 1er janvier 1988 et le 31 décembre 1988 à la Clinique de Psychiatrie et de Psychologie Médicale du CHU de Constantine.

Les variables anamnestiques, cliniques, diagnostiques, psycho-sociales et évolutives concernant les 734 psychotiques inclus sont reportées sur une fiche-questionnaire standard de 26 items et traitées par informatique.

Résultats

Sexe-ratio : 3 hommes pour 1 femme.

Près de 75% des sujets sont âgés de moins de 40 ans, seuls 13 patients ont plus de 60 ans.

84% de schizophrénies, 10% de troubles schizophréniformes et 4% de troubles délirants.

Les débuts de psychose d'allure thymique, surtout maniforme, sont plus fréquents chez les femmes.

Les dyskinésies tardives invalidantes sont exceptionnelles.

Le suicide est rare (4 cas).

Dans 65% adaptation bonne ou moyenne, dans 35% médiocre ou mauvaise.

Mots-clefs

Psychoses - Evolution - Facteurs de Risque - Pronostic

Publications

Thèse de Doctorat en Sciences Médicales, Département de Médecine, Constantine, 1990, 265 p.

 

Devenir à moyen terme d'une population de psychotiques hospitalisés en 1988 à Constantine

1993

Y. MERDJI Clinique de Psychiatrie et de Psychologie Médicale, CHU de Constantine, 25000 CONSTANTINE (Algérie)

N. BENLATRECHE même adresse

K. BENSMAIL " "

B. BENSMAIL " "

Objectifs

L'objectif essentiel de ce travail est d'apprécier, l'évolution clinique et psycho-sociale de 743 psychotiques, hospitalisés en 1988 à la Clinique de Psychiatrie et de Psychologie Médicale du CHU de Constantine.

Méthodologie

Enquête épidémiologique longitudinale et prospective sur la base d'un questionnaire standard informatisé comportant 26 items. Inclusion : 1¯ psychotiques (DSM III-R) ; 2¯ hospitalisés entre le 1er janvier 1988 et le 31 décembre 1988 à la Clinique de Psychiatrie et de Psychologie Médicale du CHU de Constantine ; 3¯ réadmis, au niveau de la même institution psychiatrique, entre 1989 et 1993.

Résultats

 

Sur les 743 psychotiques initialement inclus : 1/3 (234 sujets) ont été réadmis, dans les 5 années suivantes.

Parmi les psychotiques réadmis 4 fois et plus (47 cas) : 55% sont en traitement ambulatoire, 40 sont hospitalisés au moment de l'étude et 2 patients étaient décédés (suicides) ; les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à avoir été réadmises.

Mots-clefs

Psychotiques - Evolution - Réadmissions

 

634 schizophr!nes, 6 ans après

1994

 

Y. MERDJI Clinique de Psychiatrie et de Psychologie Médicale, CHU de Constantine, 25000 CONSTANTINE (Algérie)

M. TOUARI même adresse

B. BENSMAIL " "

 

Objectifs

Il s'agit d'apprécier le devenir clinique et psycho-social, à moyen terme, d'une population de schizophrènes, diagnostiqués selon le DSM III-R, hospitalisés en 1988 à la Clinique de Psychiatrie et de Psychologie Médicale du CHU de Constantine.

Pour les sujets ayant mal évolué, on s'efforcera, autant que possible, d'identifier les facteurs de mauvais pronostic.

Méthodologie

634 schizophrènes, adultes des 2 sexes, diagnostiqués selon le DSM III-R et hospitalisés entre le 1er janvier 1988 et le 31 décembre 1988 à la Clinique de Psychiatrie du CHU de Constantine, ont été inclus dans une enquête épidémiologique longitudinale et prospective, entrant dans le cadre d'un projet de recherche sur l'évolution des psychoses.

Un questionnaire standard informatisé comportant 26 items est, après validation, exploité par la même équipe, en 1988, à l'inclusion, et en 1994, lors du contrôle des patients.

La fréquence des réadmissions, dans la même structure d'accueil, entre 1989 et 1994 a été particulièrement étudiée.

Résultats

Sur les 634 schizophrènes initialement examinés : 60% sont, soit en traitement ambulatoire, soit considérés comme "perdus de vue" ; 40% ont été réadmis, au moins 1 fois (dont 7,7% l'ont été 4 fois et plus) ; par ailleurs 1,7% de sujets (11 cas) sont décédés, dont le tiers environ (4 cas) par suicide.

Mots-clefs

Schizophrènes - Evolution - Réadmissions

Publications

MERDJI Y, TOUARI M, BENSMAIL B. 634 Schizophrènes, six ans après. Congrès de Psychiatrie et de Neurologie de Langue Française - LXXXXIIe Session - Toulouse, 13-17 juin 1994, comptes rendus à paraÎtre, Ed. Masson.

 

Les bouffées délirantes

1991

J.Y. METZGER Centre Psychothérapique, CH L. Pasteur, Hôpitaux Civils Colmar, 39 av de la Liberté, 68024 COLMAR CEDEX, Tél 89.80.41.37 - Fax 89.80.44.99

H. WEIBEL Service de Psychiatrie - Secteur 7, CH du Hasenrain, Hôpitaux Civils, 87 av d'Altkirch, 68051 MULHOUSE CEDEX, Tél 89.64.75.15

 

Objectifs

Redéfinir la sémiologie des bouffées délirantes et préciser leurs modalités évolutives.

Méthodologie

Etude rétrospective concernant 303 personnes ayant présenté une bouffée délirante et hospitalisées au Centre Psychothérapique des Hôpitaux Civils de Colmar en 1976 et 1989.

Application des critères de Pull et Pichot.

Recherche de données évolutives obtenue chez 191 patients.

Résultats

Mise en évidence de caractéristiques socio-démographiques et cliniques, de facteurs déclenchants.

Apparition de caractéristiques cliniques selon le sexe, l'âge et dans le sous-groupe des psychoses puerpérales.

Données évolutives d'ensemble et selon la période d'hospitalisation, le sexe, l'âge lors de l'épisode, l'existence de facteurs déclenchants.

Mots-clefs

Bouffée délirante - Evolution

Publications

METZGER JY, WEIBEL H. Les bouffées délirantes. Masson Editeur, 1992.

 

Approche descriptive des formes frontières des schizophrènes

1992

B. RIVET Service Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie d'Adultes, CHU Sainte-Marguerite, 13274 MARSEILLE CEDEX 9, Tél 91.74.40.51

Th. BOUGEROL même adresse

B. CURA " "

J.C. SCOTTO " "

 

Objectifs

Etude des relations entre les schizophrénies et des états pour lesquels le diagnostic porté pouvait faire redouter une possible évolution vers une schizophrénie : psychoses réactionnelles brèves, personnalité schizotypique, personnalité border line, psychoses non spécifiques et troubles schizophréniformes (critères DSM III-R) en ce qui concerne la répartition de certains paramètres non sémiologiques individuels et socio-économiques.

Méthodologie

 

Utilisation rétrospective des données d'un dossier psychiatrique informatisé utilisé en routine dans un Service Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie d'Adultes.

Etude de 1000 dossiers d'hospitalisations consécutives. Comparaison de 196 cas de schizophrénies avec 113 "formes frontières des schizophrénies".

Analyse statistique de la répartition de la saison de naissance, l'âge, l'âge au début des troubles, les antécédents psychiatriques familiaux, le niveau socio-économique de la famille, le niveau de scolarité et certains indices de pronostic.

Résultats

Les schizophrénies positives et négatives ont des profils comparables pour tous ces indices étudiés.

Les personnalités schizoãdes et schizotypiques se rapprochent constamment des profils des schizophrénies, surtout les schizoãdes et sauf pour la saison de naissance.

Les personnalités limites à l'inverse s'éloignent du profil des schizophrénies.

Les résultats sont très hétérogènes pour les psychoses réactionnelles brèves, ce qui ne nous permet pas de nous prononcer sur l'hypothèse de leur filiation avec une schizophrénie.

Mots-clefs

Etude descriptive - Schizophrénie - Etat limite - Personnalité schizoãde - Personnalité schizotypique

Publications

RIVET B, BOUGEROL Th, CURA B, SCOTTO JC. Approche descriptive des formes frontières des schizophrénies. L'Encéphale, 1994, 20, 17-25

 

Evolution des psychoses : résultats d'une enquête clinique portant sur 383 cas suivis pendant 10 ans (1975-1985)

1989

Ph. ROBERT Pavillon J, Hôpital Pasteur, 30 av de la Voie Romaine, BP 69, 06002 NICE CEDEX, Tél 92.03.77.52

P. BENOIST même adresse

S. GUENIFFEY " "

F. KHOURI " "

C. LAGIER " "

G. DARCOURT " "

 

Objectifs

Etude d'une population de 383 sujets présentant des troubles psychotiques examinés en 1975 et en 1985.

Méthodologie

La population initiale a été simultanément subdivisée en deux types de critères, les critères diagnostiques traditionnels (Axe I du DSM III) et les critères d'adaptation psycho-sociale. L'évolution a été étudiée en utilisant les mêmes critères du diagnostic et de l'adaptation psycho-sociale, et en recherchant les éventuelles corrélations avec la nature et la quantité des soins hospitaliers et extra-hospitaliers.

Résultats

Les critères les plus valables pour étudier une telle évolution des psychotiques, sont les critères psycho-sociaux. Quel que soit le traitement, l'évolution est peu favorable. La plupart du temps, lorsqu'il existe une corrélation entre l'importance des soins et la qualité de l'évolution, elle est négative.

Mots-clefs

Schizophrénie - Evolution - Critères psycho-sociaux

Publications

ROBERT Ph, BENOIST P, GUENIFFEY S, KHOURI F, LAGIER C, DARCOURT G. Evolution des psychoses : résultatsd'une enquête clinique portant sur 383 cas suivis pendant 10 ans (1975-1985). Ann. Méd. Psychol., 1989, 147, 1, 15-32.

ROBERT Ph, MERDJI Y, BENSMAIL M, SOUETRE E, DARCOURT G. Course of psychosis in Algeria and in France : about 342 cases observed from 1975 to 1985. Psychopathology, 1989, 22, 301-308.

 

Etude comparative du devenir des patients diagnostiqués pour la 1ère fois schizophrènes en 1935 - 1955 - 1975

1987-1991

J.L. ROELANDT Clinique J. Bosch, EPSM Lille-Métropole, 104 r du G. Leclerc, 59280 ARMENTIERES, Tél 20.44.31.51

L. DUPEYRAS Intersecteur de Dunkerque

Ch. VETTER Intersecteur de Denain

B. FRANCQ Hôpital Psychiatrique, SAINT VINCENT

P. SAMAIN Intersecteur de Pédopsychiatrie de La Réunion

 

Objectifs

Etude de la mortalité des schizophrènes du département du Nord hospitalisés en 1935, 1955, 1975, 10 ans après.

Etude financière du dispositif mis en place pour ces sujets.

Méthodologie

Utilisation des livres de loi des hôpitaux psychiatriques du Nord pour une étude exhaustive des schizophrènes hospitalisés dans ces établissements pour la première fois en 1934, 1935, 1936, 1954, 1955, 1958, 1974, 1975, 1976, Diagnostic LICET et OMS. Comparaison des mortalités à 10 ans près des états civils. Analyse du dispositif de soins en psychiatrie dans ces années.

Résultats

Diminution nette de la surmortalité en 50 ans.

Les mesures sociales et pécuniaires d'accompagnement paraissent déterminantes eu égard aux traitements et aux masses financières et discours sur la sectorisation.

Mots-clefs

Schizophrénie - Mortalité - Evaluation - Qualité des Soins - Etude rétrospective

Publications

 

ROELANDT JL. Etude comparative du devenir de patients diagnostiqués, pour la première fois, schizophrènes en 1935 - 1955 - 1975.

DUPEYRAS L, VETTER Ch, ROELANDT JL. Evaluation ou schizophrénie 50 ans après. Rencontres (institut, collégial de la Psychiatrie de Lille), 1989, 68, 31-38.

FRANCQ B, ROELANDT JL. Comparaison de la prise en charge du devenir, sur deux périodes de dix ans. De patientes schizophrènes internées dans les hôpitaux psychiatriques du Pas-de-Calais en 1955 - 1965 et 1975 - 1985. Psychologie Médicale, 1991, 23, 5, 473-480.

DUPEYRAS L, ROELANDT JL, SAMAIN F, VETTER Ch, BROLL JP. Evaluation dans le temps d'un système public de soins pour la schizophrénie. In Evaluation des soins en Santé Mentale Lille, Psychiatrie et Société, 291-308.

 

Etude inter-culturelle de la schizophrénie

1993-1994

F. ROUILLON Université Paris VII - Hôpital Louis Mourier, Service de Psychiatrie, 178 r des Renouillers, 92701 COLOMBES CEDEX, Tél (1) 47.60.61.62 (poste 3580)

M. TALEB Hôpital Louis Mourier, Service de Psychiatrie, 178 r des Renouillers, 92701 COLOMBES CEDEX

F. PETITJEAN Hôpital René Dubos, Service de Psychiatrie, 95000 PONTOISE

 

Objectifs

Comparer la clinique schizophrénique de trois groupes de schizophrènes (Français de "souche" - "Beurs" et Algériens vivant en Algérie).

Méthodologie

Schizophrénie (18-35 ans) Critères DSM III-R.

N = 30 par groupe (avec appariement âge - sexe).

Echelles SANS - PANS - BPRS - CGI - GAF.

Résultats

Clinique assez comparable dans les trois groupes (SANS - PANS et BPRS).

Modalités évolutives des schizophrènes maghrébins vivant en France plus proches de celles des schizophrènes français d'origine que de celles des schizophrènes algériens vivant en Algérie.

Mots-clefs

Schizophrénie - Clinique transculturelle

Publications

ROUILLON F, TALEB M, PETITJEAN F. Etude inter-culturelle de la schizophrénie. Nervure, 1994 (sous presse). Acta Psychiatrica Scandinavica (submitted).

 

Troubles psychotiques : fréquence plus élevée lors des voyages en Asie

1989-1990

A. SAUTERAUD UICA, Service du Pr Bourgeois, CHS Charles Perrens, 121 r de la Béchade, 33076 BORDEAUX CEDEX, Tél 56.56.34.47 - Fax 56.56.35.41

M. HAJJAR même adresse

 

Objectifs

L'objet de cette étude est d'approcher de manière plus systématique la pathologie psychiatrique du voyageur et sa prise en charge, à travers l'examen rétrospectif d'une année de rapatriements sanitaires effectués par une compagnie d'assistance médicale liée à la plus grande agence de tourisme dans la vente de billets individuels.

Méthodologie

57 dossiers correspondant à l'ensemble des dossiers médicaux psychiatriques ouverts pendant l'année 1988 ont été étudiés rétrospectivement. L'âge et le sexe des patients, le voyage, sa date et son organisation, les destinations, la langue usuelle, le type d'épisode psychiatrique ont été étudiés, la présence ou non d'antécédents psychiatriques, le recours à l'hospitalisation ont été pris en compte. La prise en charge du patient par la Compagnie d'Assistance a été analysée. La façon dont le cas a été rapporté à l'assistance (contact téléphonique direct ou indirect) a été étudiée. Le retour au domicile ou l'hospitalisation à l'arrivée ont été pris en compte.

Résultats

Ceux-ci surviennent en période estivale, concernent des sujets jeunes ou d'âge mûr, et sont constitués pour moitié de troubles psychotiques. Ces troubles psychotiques se produisent significativement plus en Asie, et ce phénomène n'est pas lié à la prise de drogue ou à la prophylaxie anti-palustre. La majorité des patients avaient des antécédents psychiatriques. La majorité des patients sont rapatriés.

Mots-clefs

Tourisme - Psychiatrie - Psychoses - Rapatriement sanitaire

Publications

SAUTERAUD A, HAJJAR M. Fréquence plus élevée des Décompensations psychotiques en Asie : analyse d'une année de rapatriements sanitaires d'une compagnie d'assistance médicale. La Presse Médicale, 1992, 21, 17, 805-810.

 

Taux de prévalence des schizophrènes traités dans le département du Bas-Rhin. Résultats d'une enquête épidémiologique du 1er janvier au 20 novembre 1992

1992

L. SINGER Clinique Psychiatrique, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, 67091 STRASBOURG CEDEX, Tél 88.36.62.47 - Fax 88.16.11.88

P. SCHAFFER Laboratoire d'Epidémiologie et de Santé Publique, Faculté de Médecine, 11 r Humann, 67085 STRASBOURG CEDEX

F. MOSBRUCKER Clinique Psychiatrique, Hôpitaux Universitaires, 67091 STRASBOURG CEDEX

Objectifs

Evaluer à l'horizon 2000 le nombre de schizophrènes âgés de 50 à 70 ans devant pouvoir bénéficier d'une structure lieu de vie du fait de la disparition de la famille et du risque de dérive par solitude en fixant le nombre de schizophrènes de plus de 60 ans en 98 à partir des projections démographiques de l'INSEE.

Méthodologie

Réalisation de l'enquête du 1er janvier au 20 novembre 1992. Tous les psychiatres et neuro-psychiatres du Bas-Rhin inscrits à l'Ordre des Médecins ont été contactés (115 contactés, 79 ont rempli les questionnaires) ainsi que 12 secteurs de psychiatrie d'adultes du département. Chaque patient pour être inclus dans l'enquête devait répondre aux critères diagnostiques empiriques français de la schizophrénie de Pichot et Pull. Recueil dans les CHS et au CHU était fait à partir de fiches de statistiques. Les observations étaient reprises cas par cas par le médecin enquêteur pour rendre cohérents les critères diagnostiques employés par les médecins libéraux et par les médecins du secteur.

Résultats

525 malades ont été suivis par les psychiatres libéraux, 1765 dans les secteurs hospitaliers.

2290 schizophrènes traités ont donc été relevés du 1er janvier au 31 décembre 1991, ce qui porte le taux de prévalence des schizophrènes traités pour une année à 0,24 pour cent habitants. L'enquête a permis de relever le taux de prévalence par tranche d'âge ainsi qu'un certain nombre de données concernant la situation familiale sociale et juridique.

Mots-clefs

Prévalence - Schizophrènes traités - Bas-Rhin

Publications

SINGER L, SCHAFFER P, MOSBRUCKER F. Taux de prévalence des schizophrènes traités dans le département du Bas-Rhin. Résultats d'une enquête épidémiologique du 1er janvier au 20 novembre 1992. Les Annales Médico-Psychologiques, 1993, 151, 9, 663-666.

 

Etude des âges de début de la schizophrénie dans les formes familiales. Existe-t-il un phénomène d'anticipation ?

Travail débuté en 1993

F. THIBAUT SHU de Psychiatrie, 4 r Paul Eluard, 76301 SOTTEVILLE LES ROUEN

D. CAMPION même adresse

M. PETIT " "

M. JAY CHS Saint-Paul, LA REUNION

M. MARTINEZ Unité de Génétique Epidémiologie, INSERM U.155 Pr Feingold, Château de Longchamp, 75016 PARIS

Objectifs

Le terme d'anticipation est utilisé pour décrire une tendance à une diminution de l'âge de début ou à un accroissement de la sévérité d'une maladie au cours des générations successivement atteintes. Dès 1857, un phénomène d'anticipation a été suggéré dans certaines maladies psychiatriques puis plus récemment décrit dans les troubles affectifs bipolaires. Nous avons exploré des familles de schizophrènes afin de rechercher un éventuel phénomène d'anticipation. Ce phénomène est d'autant plus intéressant qu'il a été récemment corrélé dans certaines maladies héréditaires comme le syndrome du X fragile ou la chorée de Huntington à des répétitions instables de séquences trinucléotidiques de DNA sur le gène pathologique.

Méthodologie

26 familles comportant plusieurs schizophrènes ont ainsi été étudiées. L'évolution de l'âge de début et de la sévérité de la maladie ont été comparés lors de l'étude des générations successives. L'âge de début a été défini par 2 critères : l'âge de 1ère hospitalisation et l'âge d'apparition des premiers symptômes psychotiques. La durée d'hospitalisation et la durée des épisodes ont été utilisées comme critères d'évaluation de la sévérité de la maladie. L'âge de début et la sévérité ont été comparés entre 2 générations successives (G1 : les parents, oncles et tantes et G2 : les enfants neveux et nièces) à l'aide de différentes méthodes statistiques (comparaison des courbes de survie G/G2-comparaison de paires randomisées ou de toutes les paires possibles comportant un membre de G1 et un membre de G2.

Résultats

Il existe un phénomène d'anticipation pour l'âge de début (âge de début plus précoce de 10 ans pour G2 comparativement à G1) mais pas pour la sévérité de la maladie.

Cependant, un certain nombre de biais méthodologiques ont pu interférer et conduire à une fausse anticipation. Ces biais sont en cours d'étude actuellement.

Mots-clefs

Anticipation - Schizophrénie - Empreinte Génétique - Age de début

Publications

THIBAUT F, CAMPION D, JAY M, MARTINEZ M, PETIT M. Age of onset in familial schizophrenia through two generations. Communication orale XIXth CINP Congres Washington, USA, juin 1994.

 

Etude sur les facteurs de réinsertion des malades schizophrènes chroniques après leur sortie de l'hôpital

1992-1995

G. VIDON Hôpital Esquirol, 57 r du Maréchal Leclerc, 94413 SAINT MAURICE CEDEX, Tél 43.96.61.10

M. FLAMENT-BISSERBE INSERM U.302, CH La Pitié-Salpétrière, 47 bd de l'Hôpital, 75634 PARIS CEDEX 13

M. WETSCH-BENQUE Hôpital Esquirol, 57 r du Maréchal Leclerc, 94413 SAINT MAURICE CEDEX, Tél 43.96.65.81

Etude validée par l'INSERM et subventionnée par la CNAM et la DGS.

 

Objectifs

Etudier les facteurs qui entrent en ligne de compte dans la réinsertion des schizophrènes chroniques selon trois axes : clinique, thérapeutique et socio-environnementaux.

Méthodologie

Etude multicentrique à travers vingt sites sectoriels français qui suivent l'évolution de 269 schizophrènes chroniques (selon les critères du DSM III-R) deux ans après leur sortie de l'hôpital. Quatre évaluations à JO, M6, M12, M24 à l'aide de questionnaires spécialement rédigés pour la recherche, ainsi que des échelles standardisées (Andreasen, réseau social de Guitton, qualité de vie Intagliata Baker).

Résultats

En cours d'exploitation.

Mots-clefs

Schizophrénie - Réadaptation - Réhabilitation - Etude de Suivi


Dernière mise à jour : lundi 9 août 1999 11:54:40

Dr Jean-Michel Thurin